Crise sécuritaire et humanitaire: un projet d’inclusion des populations déplacées et d’accueil
Conduit par le Programme des Nations Unies pour les Etablissements Humains (ONU-Habitat) avec le soutien financier du Gouvernement du Japon, le projet vise à réduire la vulnérabilité des populations déplacées et d’accueil dans les communes de Boussouma et de Nagréongo, grâce à des processus participatifs d’inclusion socio-économique et à des solutions durables, en mettant l’accent sur les femmes et les filles.
Selon Abdouraouf GNON-KONDE, coordonnateur résident par intérim du Système des Nations Unies, ce projet permettra d’appuyer directement plus de 1 800 personnes vulnérables à retrouver leur dignité. La finalité étant, dit-il, de contribuer au renforcement de la cohésion sociale et du vivre-ensemble.
Financé à hauteur de 3 millions de dollars environ, la mise en œuvre de ce projet, aux dires de l’ambassadeur du Japon au Burkina, Kato MASAAKI, témoigne de l’engagement de son pays aux côtés de l’Etat Burkinabé à faire face à l’impact des crises humanitaires et sanitaires.
Du reste, le ministre en charge de l’Urbanisme a indiqué que ce projet s'inscrit en parfaite adéquation avec les priorités du gouvernement burkinabè et cadre avec les actions entreprises par son département.
DCRP/MUAFH