SOCIETE NATIONALE D’AMENAGEMENT DES TERRAINS URBAINS (SONATUR): le ministre SAVADOGO pour l’amélioration des performances
Mais avant, le ministre et ses collaborateurs auront pris une trentaine de minutes pour écouter le premier responsable sur les réalités de cette entreprise dont la mission principale est de « mobiliser le foncier, aménager, viabiliser et commercialiser ». A ce jour, la SONATUR a mis à la disposition de la population burkinabè 22.000 parcelles réparties sur 12 sites, avec à la clé plusieurs trames d’accueil pour les populations relogées. Sur les cinq (05) dernières années, la SONATUR a contribué dans les caisses de l’Etat à hauteur de plus de 20 milliards FCFA. Au titre de l’année 2021, la SONATUR a affiché un chiffre d’affaires de 4,537 milliards FCFA pour un solde positif de plus de 2 milliards FCFA.
Malgré cette embellie, la SONATUR prévoit renforcer sa place de leader dans son secteur d’activité avec l’adoption de son Plan Stratégique de Développement (PSD) adopté en novembre 2021 par son Conseil d’Administration ; toute chose qui devrait faire évoluer son statut d’ « aménagiste »vers celui de « développeur immobilier ».
En termes de difficultés, la SONATUR est également confrontée aux lenteurs administratives dans la délivrance des titres de propriété, l’immatriculation de ses terrains et au blocage de ses activités sur certains sites comme celui de Saaba à Ouagadougou par le précédent Gouvernement. C’est pourquoi, comme requête, le DG Goro a vivement sollicité « l’accompagnement ferme de l’Etat à travers le département en charge de l’urbanisme » pour davantage répondre à sa vocation première qui est « la mobilisation foncière à des fins de logement et d’habitat » et ce, dans le cadre de la mise en œuvre de son PSD.
Réagissant au listing des difficultés, le ministre SAVADOGO a d’abord prescrit comme premier remède l’incarnation des valeurs prônées par la Charte de la Transition, lesquelles appellent à une « nouvelle façon de faire ». Par ailleurs, a explicité le ministre « il nous faut replacer la collaboration, la synergie, la capitalisation de nos bonnes pratiques, le partage d’expériences et le partenariat inter-structures au milieu de nos stratégies de résilience et de renforcement de nos capacités productives ».
Le Directeur Général, le Délégué du personnel, le Représentant du personnel au Conseil d’Administration et les partenaires sociaux ont unanimement salué cette démarche du premier responsable de leur tutelle technique qui du reste, a apprécié la sincérité des interventions.
« Commençons par restaurer chez nous », a conclu un des intervenants au cours de ces échanges pour appeler à un réel changement de paradigmes.
DCRP/MUAFH