Pour le Président de cet ordre de plus de 600 membres inscrits au tableau, Maxime Somda, l’OIGC a certes 10 ans de vie en 2022 mais mérite davantage d’être connu par les burkinabè. C’est pourquoi, a-t-il ajouté, cette perche qui leur a été tendue par l’un de leurs ministères de tutelle, constitue une opportunité de se rapprocher davantage du Gouvernement pour créer les conditions optimales d’exercice de leur métier pour le bonheur des populations burkinabè ; et ce, dans un contexte où les questions écologiques sont primordiales et où la planification devient un enjeu majeur en matière de développement des villes.

S’agissant des difficultés que vit l’OIGC, Monsieur Somda est revenu principalement sur la non inscription de certains ingénieurs au tableau de l’ordre, toute chose qui entraine la nullité de leurs actes. « Nul ne peut exercer la profession d’ingénieur en génie civil au Burkina Faso s’il n’est pas inscrit au tableau de l’ordre », a-t-il rappelé, en citant l’article 8 de la loi instituant l’Ordre. C’est pourquoi, l’OIGC souhaite l’accompagnement du ministre SAVADOGO pour inscrire tous les ingénieurs en poste dans son département.

Pour les autres préoccupations, Monsieur Somda et ses confrères ont évoqué la problématique du renforcement des capacités et le besoin de siège pour leur organisation. Face aux conflits répétitifs fonciers et prenant en compte l'impérieuse planification dans ce domaine, le conseil de l’ordre a préconisé la mise en place d’un Observatoire national du foncier pour avoir une vision transversale sur sa gestion.

En ce qui concerne la relève, le conseil a vivement interpellé le Gouvernement à avoir un regard bienveillant sur la qualité des formations livrées ces dernières années dans les écoles burkinabè.

Pour finir, Monsieur Somda a assuré le ministre de la grande représentativité de son conseil au niveau national et international.

Après ce bref exposé des préoccupations et recommandations de l’OIGC, le ministre SAVADOGO a réitéré à ses hôtes sa vision à la tête de ce département qui est « au cœur du développement du Burkina Faso » : poursuivre avec les bonnes pratiques, communiquer, innover.

« Je vous recommande vivement d’initier des actions en direction des autres ordres professionnels pour une grande faitière des acteurs de l’immobilier et du foncier », a dit le ministre en derniers propos.

DCRP/MUAFH